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Nouveau casque Lazer pour les déplacements urbains et les balades à vélo

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Casque Lazer Verde Kineticor

Le plastique, ça pollue, et ce n’est pas forcément bon pour la santé. Et c’est pour cette raison que Shimano s’engage toujours plus dans une politique de limitation et de valorisation des déchets. Dans cette optique, l’équipementier japonais propose un casque (forcément issu de matières composites) de marque belge Lazer mais dont la fabrication est issue de matériaux recyclés. Il faut bien se mettre en tête que le plastique fait partie de notre univers, qu’il s’agisse de pièces mécaniques, d’ustensiles de cuisine ou tout autre outillage.

Ce casque Lazer, dénommé Verde KinetiCor, est un casque urbain ainsi que pour des promenades à vélo. Il est composé de divers matériaux recyclés à hauteur de 70% de son poids. Sa coque extérieure provient essentiellement de vieux CD. Et pour éviter tout ajout inutile et source de pollution future, le fabriquant Lazer a restreint les composants de ce casque à son minimum, sources aussi de simplification, de gain de poids et de facilité de fabrication (pas de Velcro, d’aimants, de colle et de peinture). Ce procédé de fabrication offre en même temps un démontage aisé des éléments pouvant ainsi être recyclés à leur tour.

 

Outre sa faculté de recyclage, ce casque dispose de cette nouvelle technologie KinetiCore, une exclusivité Lazer, qui offre une protection intégrée contre l’impact des forces rotationnelles lors d’un accident, grâce à des zones de déformation contrôlées, tout en garantissant une meilleure ventilation sans laisser pénétrer la pluie. Le Lazer dispose à l’arrière de sa coque d’un dispositif de signalisation LED, rechargeable.

 

Proposé aux alentours des 100 € (selon le distributeur), le Verde KinetiCor est disponible en tailles S/M (50-56 cm) et M/L (55-61 cm) et pèse 430g.

La fin du pneu de 23 mm ?

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En vélo de route, les pneus de section de 25 mm auraient une plus grande efficacité que ceux de 23 mm. Une réalité difficile à comprendre chez les amateurs. Explications du manufacturier Scwhalbe.

Les pneus larges roulent mieux que les pneus étroits ! Cette réalité se heurte souvent au scepticisme du milieu cycliste. Pourtant, à pression égale, un pneu étroit réagira moins bien et subira, de ce fait, davantage de déformation.

L’explication se trouve dans le comportement du pneu qui s’affaisse plus ou moins sous la charge, déterminant ainsi une surface de contact avec le sol en forme d’ellipse. A pression égale, un pneu large et un pneu étroit ont une surface de contact équivalente mais l’ellipse du pneu de 25 mm est plus large et plus courte que celle du 23 mm. Ce qui engendre une déformation légèrement plus forte avec un pneu de 23, et impliquant une résistance au roulement plus importante.

La fin du pneu de 23 mm ?

Mais les pneus étroits bénéficient encore d’une préférence de la part de nombre de coureurs. Les pneus étroits présentent également un avantage certain en matière de vitesse car la résistance à l’air est moindre (1).

Un vélo équipé de pneus étroits accélère mieux et se manie plus facilement car la masse en mouvement est moins élevée. Ce point se vérifie aisément lorsqu’on roule à bon rythme dans un groupe de cyclistes et qu’il faut passer rapidement de 20 à 40 km/h, après un virage serré pour ne pas se faire distancer. Mais à une vitesse régulière d’environ 20 km/h, on roule mieux avec des pneus larges. Dans la pratique, le gain d’énergie est encore plus important : en effet, l’amortissement généré évite les vibrations au coureur et économise donc son énergie.

Chez les cyclistes professionnels, on note dorénavant une très nette tendance à rouler avec des sections de plus en plus larges. Finis les pneus en 18 et 20 mm. Même la largeur la plus courante de 23 mm est en train de céder sa place à des pneus de 24 et même 25 mm. Mais attention, ce qui est vrai pour le vélo de route n’est pas exact pour le VTT. Sujet sur lequel nous reviendrons prochainement pour vous démontrer l’importance d’un pneu sous-gonflé !

(1) La résistance de l’air augmente proportionnellement à la vitesse appliquée. A 20 km/h, elle atteint déjà la part la plus importante de la résistance totale.

À quand des freins à disque sur les vélos de route ?

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Alors que les fabricants proposent des modèles route équipés de freins à disque, la fédération UCI préfère se donner le temps pour réfléchir. Il est vrai que les marques de vélos et les fabricants de composants y voient à la clé de belles ventes en perspective.

Cette année, l’UCI (Union Cycliste Internationale) continuera d’effectuer les tests des freins à disque durant les épreuves du calendrier route professionnel afin de permettre d’officialiser leur utilisation sur les vélos de course pour tous les évènements sportifs en 2017. Ce passeport ne sera délivré qu’à la condition qu’aucun accident ne soit attribué à ce type de freins.

Car il va bien falloir que les deux technologies de freinage (à disque et à patins) coexistent. En fonction de l’équipement du vélo, l’attitude du pilote ne sera pas la même lors d’un freinage violent sur route mouillée et dans les descentes de cols. Ce dernier disposant de freins à disque se permettra de retarder son freinage au moment d’enchaîner les virages grattant ainsi de précieuses secondes à son concurrent. Mieux, il disposera d’un freinage au top quelle que soit la matière des jantes (carbone ou aluminium), et des conditions météorologiques (pluie ou non) ; et enfin il n’aura plus de problème de « fading » (perte d’efficacité lors des montées en température des plaquettes ou patins).

Ce qui peut engendrer des risques de collision entre coureurs ne disposant pas de la même efficacité.

Bruits de sifflement

D’autant que la technologie Ice Tech proposée par Shimano avec des disques de 140 mm de diamètre permet d’abaisser la température de plus de 100 °C par rapport à un étrier concurrent.

Toutefois, quelle que soit la technique adoptée, l’amateur cyclo est loin de partager cet optimisme. Nombre de routiers n’acceptent pas l’esthétique de ces nouveaux vélos dépourvus d’étriers de feins sur jante. « Cela ne ressemble à rien, on dirait un vélo de piste », martèle ce responsable d’un club de cyclo tourisme des Yvelines. Il est vrai que la bataille de l’esthétisme est loin d’être gagnée et toute nouveauté demande de la patience.

D’autant que le disque peut engendrer des bruits de sifflement très désagréables en fin de freinage, et de frottement sur les plaquettes, en raison du très léger voile du disque. Un problème bien connu des vététistes. C’est pourquoi Shimano s’en tient à un disque de 140 mm de diamètre l’obligeant également à opter pour ses freins Ice Tech. Une technologie qui consiste en des disques refroidis par des écopes en aluminium et dont la piste de freinage est constituée de trois couches : inox pour les pistes de freinage et aluminium pour la couche centrale. Et pour finir, les plaquettes disposent d’ailettes de refroidissement.

De nouvelles roues

Mais outre, l’efficacité de freinage, l’apparition du frein à disque risque de remettre en question le design des roues. Plus besoin de flans usinés ; mieux pour éviter les remous d’air et aussi faciliter son écoulement, les fabricants de roues vont revoir leur copie. Plus besoin de flaps comme Mavic en propose sur certaines de ses roues. Les efforts exercés sur les flans des jantes vont disparaître pour se déplacer sur les moyeux. La roue va forcément être repensée ; il y a donc de belles perspectives d’avenir de ce côté.

Evidemment tous parmi les fabricants de freins ne sont pas logés à la même enseigne. Si Shimano, principal instigateur et leader de cette technologie, se dit fin prêt à livrer bataille, la question du surpoids demande à être travaillée. Le Japonais reconnaît qu’il explore diverses solutions, notamment pour fabriquer étriers et maîtres-cylindres à partir de matériaux de synthèse comme s’y est essayé Magura. D’autres comme Campagnolo y travaillent, et ce dernier n’a toujours pas présenté sa nouvelle gamme de freins à disque. Mais il est vrai que l’industrie italienne dispose de spécialistes du freinage comme FSA et Brembo, et des alliances entre équipementiers pourraient hisser l’Italien sur le devant de la scène.

En attendant, Orbea soucieux de ne pas louper le coche mettra à disposition de l’équipe Cofidis des prototypes de son modèle Orca afin d’adapter les coureurs aux possibilités du freinage à disque hydraulique.

Big Wheels Concept

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Les constructeurs introduisent encore un nouveau concept en 2016 permettant d’accroître la polyvalence des VTT, entre la simple activité cross country et celle du all-mountain.

Le concept des grosses roues est présent chez plusieurs constructeurs. L’année dernière, nous avions assisté à l’arrivée des fatbikes notamment chez Scott. Mais ces vélos passe-partout et confortables restent d’une utilisation très exclusive et sont peu abordables.
D’autant que le cadre dédié à ce type d’utilisation n’accepte pas de dérailleur de vitesses avant alors que le Loki d’Orbea est plus polyvalent. Ses pneus de 3 pouces de large lui permette de rouler à des pressions inférieures à 2 bars, grâce à leur volume en air, facilitant le passage sur des reliefs très escarpés et sableux. Il apporte également un tel confort que la suspension arrière ne s’avère pas nécessaire. Maintenant passons en revue ce Loki.

Des pneus de 3’’ de large

Orbea le décline en deux versions : roues de 27,5’’ en largeur de pneus de 3.0’’ et en roues 29’’ en 2.2’’ de large. L’avantage du premier est qu’il utilise une jante de 27,5’’. Mais grâce à son pneu de 3.0’’, il dispose d’une circonférence de roulage identique à celle du Loki 29.
De plus, ces modèles ont un Q-Factor standard (largeur du pédalage ou distance entre les deux manivelles de pédalier), la largeur de la boîte de pédalier étant de 73 mm, permettant le montage d’un dérailleur avant, ce que ne permet pas un Fatbike. Idem pour la fourche. Résultat, le produit est bien moins cher qu’un Fatbike (à qualité équivalente).

Des bases plus courtes

Autre nouveauté apportée par le Loki, la roue arrière bénéficie d’un moyeu de 148 mm (au lieu de 142 mm sur nombre de vélos d’enduro). Une largeur qui permet de rigidifier considérablement le rayonnage de la roue tout en réduisant la longueur de bases de 10 mm. Une construction qui apporte de la maniabilité au vélo malgré la largeur de ses pneus, un rendement plus important de la roue arrière du fait de sa rigidité et une durabilité plus longue.

Dérailleur Side Swing

Enfin, le Loki bénéficie des nouveaux dérailleurs Shimano Side Swing (à tirage vers l’avant) facilitant encore mieux le passage des vitesses avant, et le cheminement du câble à l’intérieur du cadre, n’altérant pas au fil du temps la souplesse des vitesses. En outre, ce dérailleur pour VTT n’ayant plus de mécanisme d’articulation à l’arrière, souvent encombrant, les constructeurs de cadre peuvent ainsi rapprocher la roue du tube de selle et par voie de conséquence réduire la longueur des bases. Et si l’envie vous prend de rouler avec des pneus moins larges, pour une utilisation cross-country, rien de plus simple : il suffit de mettre des pneus de 2.1 à 2.2’’ sans changer de roue.

Le Loki est disponible en 5 modèles de 1299 € à 2699 € en 27,5’’ et 29’’, tous en cadre semi-suspendu, et en trois coloris. Ce VTT Loki est visible à notre magasin Pl@net Vélo aux Clayes-sous-Bois (78340)

Personnalisez votre vélo de route

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Vous êtes tendance ? Ou plutôt vous voulez vous démarquer des autres ?

Avoir un vélo qui ne ressemble à aucun autre, surtout quand vous y avez mis toutes vos économies, c’est ce qu’Orbea vous permet de vous offrir avec le concept MyO.

À partir du site internet Orbea.com et avec l’aide de votre détaillant vous pouvez personnaliser votre nouvelle acquisition, une offre limitée à la gamme route Orca composée de 11 modèles (vélo de route cadre carbone OMR).

Cinq zones du cadre vont pouvoir être peintes en fonction de votre choix depuis une palette de 12 coloris et une finition vernis brillant ou mat, le tout sans supplément de prix. Ce service gratuit n’est accessible qu’à partir d’un investissement minimum de 3.499 € correspondant à l’Orca M20 Cofidis, ou au cadre nu Orca OMR à 2.899 €.

Cette personnalisation va jusqu’à vous proposer de mettre un nom sur le cadre (le vôtre par exemple), et de modifier les composants grâce à un vaste choix d’options : cintre, potence, cassette, roues…

Pour en savoir plus : http://www.orbea.com/fr-fr/myo

Mavic, la réussite par l’innovation

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Devenu une référence mondiale de la roue haut de gamme, Mavic est un des derniers survivants de l’industrie française du vélo. Le secret de sa longévité : innover sans cesse et multiplier les diversifications.

Petite devinette : quelle est la différence entre Mafac, Maillard, Simplex et Mavic ? Toutes sont des vieilles marques françaises qui ont été des références dans l’industrie du vélo. Mais une seule d’entre elles existe toujours. Mavic, malgré ses cent ans passés, se porte à merveille face aux jeunes marques qui composent l’industrie du vélo d’aujourd’hui. Son nom, elle le doit en 1889 à l’acronyme de Manufacture d’Articles Vélocipédiques Idoux et Chanel. Mais c’est à partir de 1920, avec la production de jantes en aluminium qu’elle devint au fil des ans la référence en matière de conception et de fabrication de roues de vélo. Un véritable défi à l’heure de la mondialisation et alors que l’essentiel de la production des composants vélos provient de l’industrie asiatique.

Dans le monde entier

A l’instar des grandes maisons de luxe françaises, Mavic exporte aujourd’hui sa production dans le monde entier. Elle est présente dans plus de 60 pays et dispose de deux filiales, une aux Etats-Unis et une autre au Japon. En Europe, une structure commerciale chapeaute exclusivement l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse. Enfin huit importateurs exclusifs, épaulés par 70 distributeurs, représentent dans le reste du monde toute la gamme Mavic avec à leur disposition un service après-vente hors du commun dans le milieu du vélo. Car, l’une des bottes secrètes de Mavic, outre l’innovation, est bien son service après-vente. Quand un client achète une paire de roues Mavic, quel que soit le niveau de gamme, il a la certitude d’être dépanné en cas d’incident à tout moment et durant toute la vie du produit. Une politique que peu de marques dans ce secteur du loisir appliquent sur le terrain et dont l’efficacité est vérifiée au Tour de France en proposant une assistance gratuite aux coureurs de la Grande Boucle. Les petits bonshommes jaunes juchés sur des motos collant aux coureurs, ce sont les techniciens Mavic.

Rachat par Amer Sports

Mais pour notre champion olympique de la roue tout n’est pas si tricolore que ça, l’entreprise étant passée sous pavillon étranger plusieurs fois. En 2005, la société finlandaise Amer Sports Oyj, a racheté au groupe Adidas la marque Salomon, qui disposait parmi ses trésors de l’entreprise Mavic, stationnée en Haute-Savoie, à Annecy. Salomon, ayant précédemment acquis la marque jaune en 1994, était lui-même tombé dans l’escarcelle d’Adidas en 1997 suite à des difficultés financières. Ces rachats successifs n’ont pas pour autant entamé l’esprit innovateur de Mavic qui a dernièrement révolutionné son petit monde en mettant sur le marché une roue avec des rayons tubulaires en carbone, la R-Sys. Mais asseoir sa notoriété sur des innovations ne suffit pas, la marque s’est diversifiée avec succès dans l’habillement du cycliste, la chaussure, les pédales et dernièrement dans le pneumatique.

Un groupe très endetté

Mavic a aussi besoin de temps et d’une politique d’investissement à long terme, souvent antagoniste aux politiques financières des actionnaires. Que décidera son nouveau propriétaire finlandais, Amer Sports Oyj ? Ce dernier est passé numéro un mondial du matériel de sport hors textile et chaussures avec un CA de 1,7 milliard d’euros. Parmi ses fleurons, il possède entre autres les marques Atomic, d’origine autrichienne et spécialisée dans la fabrication de skis, Wilson (badminton, baseball, softball, basketball, golf…), Suunto (boussole, altimètres montres électroniques…), Precor (appareils cardio training) et depuis 2005 Salomon.
Depuis ce rachat, ce groupe finlandais très endetté a dû procéder à une augmentation de capital avec l’intention de se délester de quelques activités qui n’entraient pas dans sa stratégie dont Mavic. Pour commencer, Mavic bénéficia en 2009 d’une nouvelle entité juridique baptisée Mavic SAS, de façon à la désengager de Salomon. Emoi dans le landerneau du cycle, Mavic allait-elle être reprise par quelque fond de pension étranger ou investisseur asiatique ? Après bien des tergiversations, Amer Sports, la société holding finlandaise, a finalement décidé de conserver Mavic considérant que la « cession de cette activité vélos ne serait pas dans le meilleur intérêt des actionnaires ». Un revirement qui a au moins rassuré les 300 employés de l’entreprise Mavic, répartis sur les sites de Haute-Savoie (Metz-Tessy et Annecy-le-Vieux) et de l’Ain (St-Trivier-sur-Moignans). Pour séduire ses nouveaux actionnaires, Mavic est donc condamné à être toujours le meilleur.

Mavic en quelques dates

1889
Lucien Chanel et Charles Idoux se lancent dans la fabrication et la vente de pièces détachées pour bicyclettes et créent Mavic, acronyme de Manufacture d’Articles Vélocipédiques Idoux et Chanel. L’entreprise se spécialise dans la production de garde-boue.

1920
L’entreprise est rachetée par Henry Gormand qui est également le Pdg de l’entreprise EMR, détentrice de la marque AVA. Les deux sociétés sœurs AVA et Mavic produisent chacune des pièces de vélos.

1926
Spécialiste des guidons en duralumin, Mavic produit ses premières jantes en aluminium.

1933
Fabrication de voitures à pédales pour enfants.

1934
Sur le Tour de France de 1934, des nouvelles jantes à œillets sont testées dans le plus grand secret.

1938
Premier brevet de manivelle de pédalier

1964
Bruno Gormand, le fils d’Henry, reprend la société. Sous sa direction, la marque prendra réellement son essor pour devenir un acteur majeur.

1973
Premières jantes anodisées, dont le traitement augmente la dureté des parois. Le bureau d’études développe une roue lenticulaire en fibre de verre qui ne sera jamais utilisée en course, interdite par les règlements. Mais Mavic est déjà en avance sur les études d’aérodynamisme. Mise en place des assistances techniques lors des compétitions cyclistes.

1974
Brevet sur un modèle de pédales sans cale-pied

1975
Création d’un moyeu avec roulements annulaires et d’un boîtier de pédalier. Suite à des casses successives des rayons sur ses jantes, Mavic avait constaté que le problème venait des moyeux, d’où son intérêt pour les roulements.

1977
Première assistance technique Mavic sur le Tour de France.

1979
Sortie du dérailleur 800 en alliage léger d’une grande rigidité et d’une gamme freins. Mavic participe avec Renault-Gitane à la mise au point du vélo Profil de Bernard Hinault. L’entreprise compte dans son catalogue un ensemble de périphériques comprenant jantes, moyeux, pédaliers, guidons et jeux de direction.

1983
Mavic équipe 26 équipes professionnelles à travers le monde. Lancement de la première roue complète VTT.

1984
Première moto d’assistance (Honda XL 600) de couleur jaune sur le Paris-Roubaix. Sortie des freins Mavic Super Pro 430, dont les étriers sont forgés et traités thermiquement.

1985
Un tragique accident de voiture coûte la vie au Pdg de Mavic, Bruno Gormand. Commercialisation des roues paraculaires Comète en fibre de carbone.

1988
Lancement d’un cintre compétition pour améliorer la position aérodynamique du coureur.

1989
Greg Lemond équipée « Tout Mavic » gagne le Tour de France et les Championnats du Monde.

1990
Traitement breveté Ceramic des jantes, consistant en un dépôt de céramique sur les flancs évitant leur usure.

1993
Le concept UB Control est l’usinage des flancs de jantes après anodisation, offrant des jantes plus légères, plus résistantes et un meilleur confort de freinage.

1994
Mavic rejoint le groupe Salomon. Cette même année, la marque lance un dérailleur électrique : le ZMS. Ne présentant pas toute satisfaction, sa fabrication est arrêtée.

1996
La Crossmax reprend tout le savoir-faire Mavic, avec moyeux FTS, jante avec profil surdimensionné et paroi ultrafine, 26 rayons à l’avant et 28 à l’arrière, croisés à 3 côté roue-libre et radiaux côté opposé. Utilisée pour la première fois aux jeux Olympique d’Atlanta.

1997
Naissance du concept FTS (Force Transfer System) qui consiste à renforcer la zone de contact entre les cliquets et le corps de moyeu, permettant aussi d’alléger les éléments. Mise au point d’un nouvel alliage, le Maxtal, qui optimise la légèreté, la résistance et la rigidité des jantes. Le groupe Salomon rejoint Adidas. Naissance de la première roue de descente Mavic : la Deemax jaune.

1999
Retour de Mavic dans le changement de vitesses à commande électrique : le Mektronic. Cette fois, la transmission est sans fil. Le système est multifonction, comprenant un ordinateur de bord (vitesses, distance parcourue, positions des pignons…). Application de la technologie Process Fore (issue de l’aéronautique) qui consiste à percer les jantes par déformation, sans usinage, pour la fixation des rayons. Une technologie apportant une meilleure rigidité, un gain de poids, et permettant de réaliser des jantes étanches pour les roues tubeless.

2000
Lancement de la roue VTT Crossmax UST tubeless. Plus de fond de jante, plus de chambre à air, flancs traités Ceramic, cette roue développée en partenariat avec Hutchinson et Michelin est le must de la roue VTT. Elle sera utilisée lors des JO de Sydney.

2002
Mavic dépose le brevet de l’ISM (Inter Spoke Milling) qui consiste à usiner l’intérieur entre les trous de fixation des rayons, permettant de réduire l’inertie de la roue, sans altérer sa résistance. Le procédé est ainsi appliqué sur les roues VTT Crossmax et Crosstrail et sur les Ksyrium en route.

2003
Lancement d’une gamme de compteurs de vitesses Wintech

2005
Salomon Mavic est repris par le groupe finlandais Amer Sports

2007
Création de la roue route R-Sys pourvue de rayons tubulaires en carbone. Cette technologie baptisée TraComp évite la déformation des rayons et la prise de voile.

2008
Mavic développe une série de pneumatiques pour parfaire la technologie de ses roues de route. Le concept Mavic devient ainsi global. A quand le pneu VTT made in Mavic qui prolongera la technologie de sa roue tubeless ?

Thule, un nom qui se porte bien

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A l’instar de l’acier suédois, la marque Thule a réussi à se forger une réputation et une qualité de fabrication à travers le monde.

En 1942, la famille Thulin fonde au sud de la Suède une entreprise de métallurgie de transformation. Mais c’est en pleine période des trente glorieuses que la maison familiale Thulin décide de s’activer dans la fabrication de produits dédiés à l’automobile. Dans les années 1960, elle produit ainsi sa première galerie qui va permettre à tant de salariés d’arnacher leur auto pendant les congés payés. Puis vendue plusieurs fois et passant entre les mains de divers groupes, la marque Thule s’est au fil des décennies organisée et étoffée maîtrisant une gamme de produits pour l’automobile pour le transport des marchandises. Une gamme allant des barres et coffres de toit, en passant par les traditionnels porte-vélos et galeries professionnelles avec une connotation très marquée pour le transport de matériels de sport et de loisir : ski, vélos, planches à voile…

Depuis 2007, la société Thule appartient au groupe d’investissement Nordic Capital. Devenu l’un des leaders des équipementiers mondiaux dans la conception et fabrication de système de transport d’équipements sportif et de remorquage, Thule emploie 4600 personnes avec un chiffre d’affaires d’un milliard de dollars. La signature Thule est la garantie de disposer des produits de qualité, fiables et de haute sécurité, et esthétiques. Une compétence qui permet à la marque d’être associée par les constructeurs automobiles dans le développement de porte-vélos et autres systèmes de portage pour leurs nouveaux modèles.

Thule avec ses 30 sites de production est présente en Europe, Amérique du Nord et Asie, sous les marques Thule, Thule Rental (location de remorques), Brenderup (remorques), König (chaîne neige) et Omnistor (produits stores et toits enrouleurs pour caravaning).