Et si on parlait un peu technique ? Juste un tout petit peu…
Shimano ne peut décidément pas faire comme les autres.
Alors que bon nombre de fabricants de roues optent pour des moyeux à roulements industriels, plus communément appelés roulements à billes ou à cartouches, le constructeur japonais est resté fidèle aux roulements à cônes et cuvettes. « C’est archaïque », diront les mauvaises langues, « c’est dépassé », diront les ignares.
Mais savent-ils que tous les roulements de moyeux de motos et de voitures sont des roulements à billes ou à rouleaux à contact oblique. Pourquoi ? Pour la bonne et simple raison qu’une roue ne tourne pas constamment perpendiculaire à la surface de la route, elle s’incline selon les courbes et les appuis, elle encaisse des efforts radiaux et axiaux.
Résultat, les charges sont réparties sur les chemins de roulements selon les inclinaisons des roues, augmentant considérablement leur durée de vie contrairement aux roulements à billes classiques. Seule précaution : il est nécessaire de démonter au moins une fois par an le moyeu de roue pour contrôle et graissage. Une opération qui ne demande pas plus d’une demi-heure pour les deux roues grâce au système breveté Shimano d’ajustement manuel qui équipe toutes les roues Dura-Ace, Ultegra et RS81.
Mais comme tout équipement technique sur un vélo (jeu de direction, transmission, fourche, frein…), un entretien annuel est nécessaire !